Une marche pour la Palestine envahit le Malecon de La Havane

Ils étaient des milliers à manifester le long de la digue de La Havane pour dénoncer les crimes de guerre de l’État sioniste d’Israël contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza.

“Se oye, se siente, el pueblo palestino en Cuba esta presente”
Ça s’entend, ça se sent, le peuple palestinien est présent à Cuba !

“Alerta, alerta, alerta que camina, la voz de Palestina por América Latina”
Alerte, alerte ! C’est l’alerte de la voix de la Palestine qui retentit en Amérique latine”

“El pueblo unido, jamás será vencido, Viva la causa Palestina”
“Le peuple uni ne sera jamais vaincu. Vive la cause palestinienne !”

Tels étaient les slogans de la manifestation géante organisée par l’Union des jeunes communistes (UJC) le jeudi 23 novembre.

Miguel Díaz-Canel Bermúdez, Président de la République, et Manuel Marrero Cruz, Premier ministre de l’île, marchaient au premier rang.

Nous en sommes arrivés là parce que face au fascisme, au meurtre et au génocide contre le peuple palestinien, nous ne pouvons pas rester à l’écart », a déclaré le premier secrétaire du comité provincial de l’Union des jeunes communistes de La Havane, Raúl Alejandro Palmero. « Ce massacre n’a pas commencé le mois dernier, comme les médias occidentaux ont essayé de le faire croire, il a déjà coûté auparavant plus de 120 000 vies et l’appropriation de plus de 78 % du territoire palestinien au cours des 75 dernières années. Ce n’est pas un conflit armé, c’est le plus grand et le plus long génocide de l’histoire, » a poursuivi le jeune communiste.

Femmes et hommes de la Havane, l’Union des jeunes communistes a appelé à cette marche populaire parce que les images d’enfants dévastés, de femmes bombardées et d’hôpitaux détruits ont profondément touché les sentiments des Cubains (…) Voici des étudiants, des travailleurs, des scientifiques, des athlètes, tous ceux qui élèvent leur voix et accusent les fascistes.

« Il est temps que ces rues débordent de solidarité et d’humanisme. Comme Fidel Castro nous l’a enseigné pendant des années : « Marchons le cœur sur la main. Vive la Palestine libre« .

Atef Abdelhafez Sharif al Safadi, médecin oncologue palestinien à l’hôpital Hermano Ameijeiras, a dénoncé au nom de son peuple :

« Ils ont largué plus de tonnes de bombes que sur Hiroshima et Nagasaki. Ils ont utilisé des armes interdites comme le phosphore blanc, qui provoque de terribles brûlures. Plus de 25 hôpitaux ont été bombardés, privés d’eau, d’électricité, de nourriture, de médicaments et de carburant.

Plus de 200 médecins et professionnels de la santé ont été assassinés de sang-froid parce qu’ils ne voulaient pas abandonner leurs patients aux soins intensifs et en néonatologie.

Le seul hôpital pour cancéreux de Gaza a été bombardé, laissant les patients subir un sort terrible. En outre, des églises, des écoles et des centres des Nations unies abritant des réfugiés et des journalistes nationaux et internationaux ont été bombardés pour enterrer leurs crimes de guerre.

Ce qui se passe à Gaza n’est pas une guerre, c’est un génocide impérialiste et sioniste fasciste. De plus, ils tentent de cacher la vérité et de nous imposer leur fausse démocratie avec le canon d’un fusil. « Nous sommes des médecins palestiniens, des fidélistes, des guévaristes et des chavistes, des anticolonialistes et des anti-impérialistes. Nous faisons partie de la résistance héroïque unie qui défend Gaza et toute la Palestine.

Nous ne sommes pas des terroristes, nous ne sommes pas des animaux comme l’a dit le ministre sioniste de la défense, nous sommes des combattants pour la liberté, la justice et la paix, c’est pourquoi nous nous sommes rassemblés ici aujourd’hui pour exiger un cessez-le-feu immédiat, la fin du carnage et des crimes contre notre peuple ».

Le discours de clôture a été prononcé par le deuxième secrétaire de l’Union des jeunes communistes, Meyvis Estévez :

« Il est impossible d’être des enfants de ce pays, de porter la sagesse de Marti et l’héritage de Fidel dans notre sang et de rester silencieux face à l’injustice. La Palestine nous fait mal, nous sommes choqués et révoltés par le crime et la barbarie.

« Chaque blessure infligée dans cette patrie est une blessure dans le cœur de Cuba ; chaque femme, vieillard ou enfant torturé là-bas nous ébranle, chaque maison détruite nous consterne et nous pousse à continuer à soutenir la noble cause palestinienne.

Rien ne justifie une telle punition à l’encontre d’un peuple qu’on a privé de ses terres et de ses droits. Nous, les jeunes Cubains, enfants d’une tradition qui fait de nous des ennemis jurés du mal et de la haine, avons manifesté aujourd’hui ici et dans de nombreuses autres régions de Cuba, parce que personne ne doit rester silencieux ou aveugle face aux crimes de guerre commis par Israël, en alliance avec l’impérialisme.

Nous exigeons une solution juste et immédiate qui mette fin au génocide. Nous exigeons le respect des résolutions historiques des Nations unies qui prônent la coexistence et la tolérance. Nous demandons que les armes se taisent et que la vie parle.

Chaque perte humaine représente un avenir qui a été brisé et un potentiel qui ne peut être réalisé. Nous sommes de tout cœur avec les familles endeuillées. Nous sommes nous aussi touchés par la perte de jeunes gens dans les conflits.

En tant que Cubains, nous refusons d’être passivement spectateurs de la souffrance des autres. Il est de notre devoir de transmettre des messages de paix et d’égalité. Nous pouvons nous engager pour un monde où nous gagnons tous en harmonie. Continuons à œuvrer ensemble à un meilleur avenir pour tous. Gardons vivante la mémoire de ceux qui nous ont quittés trop tôt ; nous continuerons à travailler sans relâche pour que de nombreuses personnes dans le monde se joignent à cet appel à l’amour et à l’espoir.

Cher peuple palestinien, Cuba est avec vous, vos rêves ne peuvent pas être détruits !

Longue vie à la Palestine !

Cubaresumen

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