Lors de son séjour de quatre jours à New York, d’où il est rentré dimanche, le dirigeant cubain a prononcé des discours à l’Assemblée générale des Nations unies, aux Sommets sur les objectifs de développement durable et sur l’ambition climatique, ainsi qu’à d’autres réunions de haut niveau sur le financement du développement et sur la prévention et la réponse aux pandémies.
Il a également rencontré des chefs religieux de différentes confessions chrétiennes, des artistes et des promoteurs culturels, des Cubains vivant aux États-Unis, des professionnels de la science et de la technologie, ainsi que des médecins, des bénévoles et des responsables dans le domaine de la santé aux États-Unis.À New York, Miguel Díaz-Canel s’est entretenu avec les chefs de délégation du Kenya, de Sainte-Lucie, du Vietnam, de l’Algérie, des Émirats arabes unis et de l’Arabie saoudite.« Merci d’être ici avec nous », a-t-il déclaré aujourd’hui en s’adressant de façon imprévue aux représentants d’organisations et de mouvements sociaux présents à New York dans le cadre de la mission cubaine.
Le chef d’État est venu les saluer peu avant d’entrer en réunion au siège de la mission cubaine auprès des Nations unies. Au cours de ce bref échange, M. Díaz-Canel a souligné l’importance de l’amitié, en particulier dans ce contexte.À l’angle de Lexington Avenue et de la 38th Street, on pouvait entendre des slogans tels que « Viva Cuba » et « Stop au blocus », scandés par une foule venue montrer son soutien, organisée par le mouvement The People’s Forum, et composée de plus de 800 personnes réclamant la fin du blocus et des sanctions à l’encontre de Cuba et du Venezuela.