Le conseil municipal de New York vote une résolution contre le blocus imposé par les États-Unis à Cuba.

Le vote du conseil municipal de New York a eu lieu à la veille d’un week-end d’action pour demander à Joe Biden de retirer Cuba de la liste des « États soutenant le terrorisme ».

Le 22 juin, le conseil municipal de New York a adopté une résolution (Res #0285-A) de Charles Barron, membre du conseil municipal, appelant à mettre fin au blocus politique et économique des États-Unis contre Cuba. La résolution constitue une étape décisive dans l’initiative visant à mettre fin au blocus imposé par les États-Unis et à retirer Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme, sur laquelle elle figure depuis son inscription infondée et cruelle en 1982 De Washington D.

C. à Chicago (Illinois), des résolutions ont été adoptées dans tout le pays, et constituent la prochaine étape vers la fin de la politique de sanctions contre Cuba, vieille de 63 ans.

Soulignant l’impact négatif des sanctions imposées depuis plus de 60 ans, et l’évolution de l’opinion publique à l’égard de nos voisins insulaires, la résolution énonce : « Les États-Unis, dans l’espoir de pousser le peuple cubain à se rebeller contre son gouvernement, ont isolé l’île en lui imposant, dans les années 1960 sous le gouvernement Eisenhower, un blocus économique (ou embargo), et en le maintenant jusqu’à nos jours, ce qui en fait l’embargo économique le plus long de l’histoire. Depuis 1992, l’Assemblée générale des Nations unies adopte chaque année une résolution dans laquelle l’embargo est qualifié de violation de la Charte des Nations Unies et du droit international ». Ces résolutions ne se contentent pas de dénoncer l’inscription de Cuba sur la liste des « États soutenant le terrorisme », mais reconnaissent également que le blocus étasunien est une punition cruelle dont peuple cubain continue de souffrir.

L’adoption de la résolution 0258 ouvre la voie au dialogueLa résolution 0258-A vise à combler le fossé entre la population et les institutions des deux pays, à permettre un échange de matériels essentiels, de connaissances et d’idées culturelles, et ainsi promouvoir la coopération. « La levée de l’embargo et de l’interdiction de voyager à Cuba serait très bénéfique pour les États-Unis et pour Cuba, en particulier dans les domaines de la recherche médicale et biotechnologique, des opportunités économiques, de l’enseignement, des soins de santé, de l’art, de la musique, du sport et du tourisme… Le rétablissement des échanges avec Cuba profiterait grandement à la ville de New York, à la fois de part les exportations de produits et de services vers ce pays voisin qui compte plus de 11 millions d’habitants, et également de part les importations de produits cubains dont la ville de New York aurait besoin, comme des médicaments vitaux par exemple… »

Un dialogue permanent entre les États-Unis et Cuba est non seulement possible, mais aussi essentiel. Les États-Unis craignent un échange d’idées, car cela pourrait remettre en cause la campagne de sanctions asphyxiantes qu’ils ont utilisée pendant 63 ans pour condamner l’orientation politique de Cuba depuis la révolution de 1959. La population étasunienne pourrait bénéficier des connaissances médicales cubaines en matière de recherche sur le cancer du poumon et le diabète, mais également s’inspirer du système politique cubain, en observant les progrès réalisés en matière de droits pour la communauté LGBTQ grâce à l’adoption du Code de la Famille de 2021. Pour Cuba, l’ouverture des relations signifierait avoir accès à des équipements médicaux essentiels, actuellement inaccessibles à cause du blocus, ainsi qu’à des équipements industriels importants pour développer des infrastructures afin de soigner correctement ses citoyens.#OFFTHELIST : Cuba n’est pas un État soutenant le terrorisme !

La résolution 0285-A de la ville de New York s’inscrit dans la campagne nationale visant à retirer Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme. Le week-end des 24 et 25 juin, le National Network on Cuba (NNOC) a organisé une action pour demander au gouvernement Biden de retirer Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme. Le NNOC s’est associé à CODEPINK, IFCO Pastors for Peace, le Party for Socialism and Liberation, New Jersey-New York Cuba Si Coalition, Claudia Jones School for Political Education, le People’s Forum, Amazon Labor Union (ALU) Canadian Network on Cuba, et Puentes de Amor et a organisé une manifestation le 25 juin à Washington DC. Peoples Dispatch

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