Vous vous souvenez peut-être des conférences télévisées simultanées de Raúl Castro et Barack Obama sur le rétablissement des relations entre les États-Unis et Cuba, le 17 décembre 2014, il y a exactement sept ans. C’est le jour où les cinq Cubains ont été libérés des prisons de haute sécurité étasuniennes après une intense campagne internationale qui a duré 16 ans. C’est aussi le jour où les espoirs de voir cesser le blocus meurtrier ont commencé à renaître. Regardez la VIDÉO (en espagnol et anglais – commence à 6:10 min) sur la lutte réussie « Free the Five » et sur la lutte contre le blocus qui se poursuit encore aujourd’hui.
Après Obama, Trump a méticuleusement effacé ces espoirs, avec 243 nouvelles mesures de blocus. Soixante d’entre elles ont été prises pendant la crise du Covid-19. La pandémie a simplement été utilisée pour donner encore des coups supplémentaires. Son successeur Biden n’a pas changé une seule virgule.
L’impact concret de ce blocus pervers est difficile à imaginer. Pendant 60 ans, il a été utilisé pour mettre une nation entière à genoux. « Le fait qu’ils n’y sont pas arrivés et que, malgré cela, nous réalisons même des progrès est la preuve de la supériorité de notre révolution et de notre socialisme », déclare le jeune vice-ministre de l’Économie Mildrey Granadillo. Les cinq vaccins que Cuba a produits elle-même et avec lesquels elle protège désormais l’ensemble de sa population contre le Covid-19 en sont une preuve supplémentaire.À Cuba, on reste convaincu que des relations sur la base du respect mutuel sont possibles avec les États-Unis. « Notre dignité vaut plus que 4 dollars », déclare un ouvrier du bâtiment à La Havane lorsqu’on l’interroge sur les « émeutes » de l’été dernier. Les Cubains soutiennent leurs dirigeants et continuent à résister. En attendant, ils comptent sur notre solidarité pour poursuivre la lutte contre le blocus. Informez-vous via notre site web et soutenez la lutte contre le blocus.