Le combat le plus attendu vendredi 30 juillet à la compétition olympique de boxe était le combat de quart de finale des poids lourds de 91 kg du Cubain Julio César la Cruz contre un autre boxeur né et formé à Cuba qui représentait le drapeau de l’Espagne, Enmanuel Reyes.
Le combat a été précédé de déclarations de Reyes que la presse espagnole a magnifiées de manière indécente : «
Ici, nous allons faire tomber des têtes », a-t-il menacé quelques heures avant de monter sur le ring. Il avait auparavant déclaré qu’il avait quitté Cuba pour « vivre une vie meilleure » …..
Reyes a en effet rendu la tâche difficile à La Cruz mais «
La Sombra » – le surnom de La Cruz – a réussi à maîtriser l’autoproclamé «
Typhoon » Reyes et a gagné par quatre à un, après avoir remporté le premier et le troisième rounds. Le Cubain émigré s’est également révélé être un mauvais perdant et a été soutenu par la presse espagnole par la suite en qualifiant le jugement de partial …
Avant de sortir du ring, Julio Cesar La Cruz a réagi aux provocateurs des tribunes qui criaient contre la révolution cubaine. Il s’est tourné vers eux et a crié à tue-tête : « Patria y Vida, Non ! Patria y Vida, Non ! Patria o Muerte ! Venceremos ! » Pas : la patrie et la vie, mais : la patrie ou la mort, nous vaincrons !« Patrie et vie » est le slogan mensonger que la contre-campagne basée à Miami a adopté comme « alternative » au slogan de Fidel : « Patria o Muerte »*. Cela signifie que les Cubains révolutionnaires ne céderont jamais leur patrie à une puissance étrangère. « La patrie et la vie » est probablement le slogan le plus cynique qui soit, dans la bouche de ceux qui défendent le blocus criminel et meurtrier contre leur propre pays.
La Cruz affrontera sa demi-finale mardi soir prochain (mercredi soir chez nous) contre le Brésilien Teixeira Abner. * : Fidel a utilisé ce slogan pour la première fois lors des funérailles de la centaine de victimes de l’attentat terroriste perpétré dans le port de La Havane contre le bateau français La Coubre, qui avait apporté des armes belges à Cuba. 4 mars 1960. Extrait de son discours :« No sólo sabremos resistir cualquier agresión sino que sabremos vencer a cualquier agresión y nuevamente no tendríamos otra disyuntiva que aquella con que iniciamos la lucha revolucionaria, la de la libertad o la muerte, solo que ahora libertad quiere decir patria y la disyuntiva nuestra sería Patria o Muerte ».« Nous serons non seulement capables de résister à toute agression, mais nous serons aussi capables de vaincre toute agression, et une fois de plus nous n’aurons d’autre choix que celui par lequel nous avons commencé la lutte révolutionnaire : celui de la liberté ou de la mort. » Seulement maintenant, liberté signifie patrie, et le choix inéluctable sera : « La patrie ou la mort ».