Au Brésil, la pandémie de corona continue de faire rage, surtout à Manaus, une ville de la région amazonienne, où la situation est particulièrement grave. Elle connaît actuellement une pénurie aiguë de bonbonnes d’oxygène.
La politique du président brésilien Bolsonaro en matière de santé publique est catastrophique. En 2019, déjà, il avait décidé de renvoyer les médecins cubains chez eux. Plus de 8000 médecins cubains ont donc dû quitter le pays. Des médecins qui travaillaient notamment dans des zones reculées de la région amazonienne, bien souvent dépourvues de toute structure médicale .
L’épidémie qui fait rage à Manaus serait due, entre autres, aux rassemblements de masse organisés par les partisans de Bolsonaro contre les mesures corona. Au départ, le président Bolsonaro a tout bonnement refusé de venir en aide à cette région amazonienne. Sous la pression de nombreuses célébrités brésiliennes, le gouvernement a accepté, de mauvaise grâce, de livrer un petit stock d’urgence de bonbonnes d’oxygène à Manaus. Ce stock est désormais épuisé et le gouvernement refuse toute aide supplémentaire à la ville sinistrée.
Face à cette situation d’extrême urgence, le président vénézuélien Nicolas Maduro a décidé d’envoyer 136 000 bonbonnes d’oxygène dans la région.
La population brésilienne, quant à elle, continue de protester contre la gestion désastreuse de son président. Dans les mégalopoles de Rio de Janeiro, Sao Paulo et Brasilia, les gens ont exprimé leur colère en se mettant à leurs fenêtres et en tapaient sur des casseroles de leurs fenêtres pour exprimer leur mécontentement.