Cuba a résisté à l’année la plus coûteuse de l’histoire du blocus

Pour la première fois dans l’histoire de la politique génocidaire du blocus économique, commercial et financier des États-Unis contre Cuba, les dommages comptables sur l’archipel antillais ont dépassé 5 milliards de dollars en un an, a dénoncé ce jeudi le ministre des Relations extérieures Bruno Rodriguez ParrillaDans le rapport annuel qui fait le point sur l’ampleur des dégâts causé par cette politique extraterritoriale au développement quotidien et futur de l’Île, le chef de la diplomatie cubaine a dénoncé, lors d’une conférence de presse tenue en mode virtuel, l’hostilité croissante des États-Unis, dont le gouvernement, sans se soucier du fléau de la pandémie de COVID-19, a imposé davantage de sanctions à son pays, en violation flagrante de toutes les règles du commerce et des investissements.

Conformément à la résolution qui sera soumise à l’Assemblée générale des Nations unies, intitulée « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis d’Amérique à Cuba », Rodriguez Parrilla a passé en revue les principaux impacts de ce siège sur les différents secteurs de la société entre avril 2019 et mars 2020.

Il a souligné que, depuis l’arrivée au pouvoir du président Donald Trump, plus de 90 mesures restrictives ont été adoptées en un an seulement, pratiquement une par semaine, ce qui témoigne de son désir hargneux de causer de plus grandes souffrances au peuple cubain et d’affecter négativement les efforts du pays pour articuler une stratégie socio-économique.« Le blocus est appliqué de manière extraterritoriale contre la souveraineté d’États tiers, d’entreprises et de citoyens d’autres pays », a déclaré Rodriguez Parrilla, qui a exhorté la communauté internationale à rejeter une fois de plus à une écrasante majorité cette cruelle politique d’ingérence, et à approuver, pour la 29e fois, la résolution proposée à l’Assemblée générale des Nations unies, en mai 2021.

Il a déclaré que la traque contre des compagnies de transport pour empêcher l’arrivée de carburant dans l’Île, les sanctions et les calomnies sont de plus en plus perverses : « La personne qui remportera les élections aux États-Unis devra reconnaître que le blocus nuit aux Cubains, aux familles, viole les droits humains et rend plus difficiles les voyages, les visas et le regroupement familial. »

Il a également fait référence à la manière dont les mesures affectent le peuple des États-Unis et plongent son gouvernement dans un « profond isolement et le frappent d’un discrédit encore plus grand », en plus de causer des dommages à d’autres pays, en raison de la violation des souverainetés nationales.

Il a qualifié de cynique l’intention de convaincre les Cubains que le blocus n’a pas d’impact réel, de le minimiser en le présentant comme une question relevant d’un conflit bilatéral, alors que les familles de l’archipel en souffrent « tous les jours et toutes les heures ».« Le blocus, de par sa nature, et son extraordinaire durcissement au cours de ces deux dernières années, est l’expression de l’incapacité historique du gouvernement des États-Unis à reconnaître que Cuba est une nation indépendante, qui selon le Droit international se doit de jouir et d’exercer pleinement sa souveraineté et son autodétermination », a conclu Rodriguez Parrilla.

Granma

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