Le haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell (voir photo), a reconnu les conséquences du blocus américain sur le peuple cubain. À l’évocation d’une prise de position des membres du Parlement européen, M. Borrell a déclaré que le blocus avait un impact négatif sur les conditions de vie du peuple cubain. Il a tenu ces propos en réponse à une question qui lui avait été posée à la fin du mois de mai par plusieurs membres du Parlement européen, ainsi qu’au vice-président de la Commission européenne.
Ensuite, les membres du Groupe d’amitié et de solidarité avec le peuple cubain au Parlement européen lui ont demandé de commenter la décision des États-Unis d’inclure l’île dans la liste unilatérale des pays qui ne coopèrent pas dans la lutte contre le terrorisme. Les parlementaires voient dans cette décision l’annonce de nouvelles sanctions, alors que nous sommes en pleine pandémie de COVID-19, et que l’ONU demande de lever les sanctions en temps de pandémie. Selon M. Borrell, les mesures imposées à des pays tiers « ne doivent pas entraver l’approvisionnement en équipements et en fournitures nécessaires à la lutte contre le coronavirus, et à la limitation de sa propagation dans le monde ».
L’UE a réitéré ce point à plusieurs reprises dans son dialogue avec les États-Unis. Elle l’a fait à nouveau lors des récentes concertations politiques portant sur l’Amérique latine et les Caraïbes, affirme M. Borrell.
En ce qui concerne l’ajout de Cuba à la liste des pays qui ne coopéreraient pas dans la lutte contre le terrorisme, le haut représentant a rappelé l’argument nord-américain, selon lequel des membres de la guérilla colombienne de l’ELN se trouvent à La Havane.
Source : Prensa Latina