Les États-Unis ont une nouvelle fois attaqué l’économie de Cuba en ratifiant des sanctions contre la Havin Bank, seule entité établie exclusivement avec du capital cubain et basée à Londres.
L’annonce a été faite par le Département du Trésor des États-Unis sur son site internet, où il est précisé que l’organisme est inscrit sur la liste des désignations spéciales du Bureau de contrôle des avoirs étrangers.
Havin Bank opère depuis août 1973 et son principal actionnaire est la Banque Centrale de Cuba.
Avec un emplacement privilégié dans la capitale britannique, la banque dispose d’un réseau de 400 correspondants dans le monde.
Cette mesure s’ajoute à d’autres mesures, telles que les interdictions de voyager imposées aux citoyens nord-américains et l’entrée de navires de croisière sur l’île, ainsi que les sanctions contre les compagnies maritimes qui transfèrent du pétrole à Cuba ou encore la limite d´envoi de fonds.
Dans le cadre du renforcement des sanctions de Washington contre Cuba, plus de 200 entreprises de l’île ont été inscrites sur la ‘liste noire’ du Département d’État nord-américain, ce qui interdit toute transaction économique ou financière avec ces entités.
Il s’agit notamment de la Société panaméricaine S.
A, qui a été sanctionnée pour ses activités dans le secteur pétrolier vénézuélien, mesure qualifiée par les autorités cubaines d’extraterritoriale et de violation du droit international.
La société Cubametales, responsable de l’importation et de l’exportation de carburants et d’additifs ainsi que d’huiles de base pour lubrifiants en provenance et à destination de Cuba, a également été sanctionnée fin 2019, conjointement à cinq installations hôtelières situées dans les provinces de La Havane et de Matanzas.
Les autorités cubaines insistent sur le fait que ces mesures s’inscrivent dans le processus de recrudescence du blocus économique, commercial et financier par l’administration de Donald Trump.
Source: Prensa Latina