Mardi dernier, dans la soirée, le ministère cubain de la Santé a signalé 35 nouveaux cas de Covid-19 (18 hommes et 17 femmes, tous Cubains), ce qui porte le nombre total de cas depuis mars à 3 128. Pour le huitième jour consécutif, aucun décès n’a été déploré (le compteur est maintenant à 88). À l’échelle mondiale, 20 millions de personnes ont été infectées, dont un peu plus de la moitié sur le continent américain. Et ce nouveau vaccin russe, sera-t-il bientôt produit à Cuba ? p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115% } Deuxième vagueCuba connait donc une deuxième vague depuis le 20 juillet, avec un nouveau pic le 9 août (voir tableau). Les chiffres de la province de La Havane sont frappants, avec près de 78 cas pour 100 000 habitants (voir carte).
Un aperçu des chiffres (journaliers) :Les autorités publiques ont pris des mesures : restrictions plus strictes des transports (priorité à la circulation des travailleurs) ; fermeture des plages, des piscines, des restaurants et des cafés ; contrôle strict des déplacements vers et depuis la capitale ; mise en quarantaine de certains quartiers, institutions ou familles ; et port du masque obligatoire partout. Selon le gouvernement, un relâchement de l’attention portée aux risques, une application inadéquate des mesures et des comportements irresponsables sont à l’origine des résurgences de l’épidémie. Les autorités élargissent considérablement le nombre de tests. Cuba est déjà l’un des 20 pays où le nombre de tests par million d’habitants est le plus élevé : le 1er juillet, plus de 35 000 tests avaient déjà été effectués, pour atteindre un total de 220 700 tests PCR (polymerase chain reaction, le test avec le coton-tige). MédicamentsÀ l’instigation de Fidel Castro, Cuba a beaucoup investi dans son industrie biopharmaceutique, et dispose d’un personnel talentueux et bien formé. Le Centre national de la recherche scientifique (CNIC, Centro Nacional de Investigaciones Científicas) a vu le jour en 1965. La biotechnologie cubaine a notamment mis au point un vaccin contre la méningite de type B, et un traitement contre le virus du sida. Cuba dispose donc des connaissances et de la technologie nécessaires pour développer des médicaments, mais pour ce faire, elle doit importer des matières premières, ce qui pose problème.
L’ensemble des médicaments de base pour les établissements de santé et les pharmacies comprend 619 médicaments, dont 42 % doivent être importés, et 58 % sont produits dans le pays même. Le conglomérat biopharmaceutique BioCubaFarma (32 entreprises) fournit 887 produits, dont 350 sont inclus dans cet ensemble de base. Cependant, il manque environ 116 médicaments dans l’ensemble de base ( soit 19 %). Il va sans dire que le blocus états-unien porte une lourde responsabilité à cet égard ! VaccinLes autorités publiques ont pris des mesures : restrictions plus strictes des transports (priorité à la circulation des travailleurs) ; fermeture des plages, des piscines, des restaurants et des cafés ; contrôle strict des déplacements vers et depuis la capitale ; mise en quarantaine de certains quartiers, institutions ou familles ; et port du masque obligatoire partout. Selon le gouvernement, un relâchement de l’attention portée aux risques, une application inadéquate des mesures et des comportements irresponsables sont à l’origine des résurgences de l’épidémie. Les autorités élargissent considérablement le nombre de tests. Cuba est déjà l’un des 20 pays où le nombre de tests par million d’habitants est le plus élevé : le 1er juillet, plus de 35 000 tests avaient déjà été effectués, pour atteindre un total de 220 700 tests PCR (polymerase chain reaction, le test avec le coton-tige). MédicamentsÀ l’instigation de Fidel Castro, Cuba a beaucoup investi dans son industrie biopharmaceutique, et dispose d’un personnel talentueux et bien formé. Le Centre national de la recherche scientifique (CNIC, Centro Nacional de Investigaciones Científicas) a vu le jour en 1965. La biotechnologie cubaine a notamment mis au point un vaccin contre la méningite de type B, et un traitement contre le virus du sida. Cuba dispose donc des connaissances et de la technologie nécessaires pour développer des médicaments, mais pour ce faire, elle doit importer des matières premières, ce qui pose problème.
L’ensemble des médicaments de base pour les établissements de santé et les pharmacies comprend 619 médicaments, dont 42 % doivent être importés, et 58 % sont produits dans le pays même. Le conglomérat biopharmaceutique BioCubaFarma (32 entreprises) fournit 887 produits, dont 350 sont inclus dans cet ensemble de base. Cependant, il manque environ 116 médicaments dans l’ensemble de base ( soit 19 %). Il va sans dire que le blocus états-unien porte une lourde responsabilité à cet égard ! p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115% }