L’ancien président espagnol, José Luis Rodríguez Zapatero, a appelé vendredi à une « pause humanitaire » des blocus économiques imposés par les États-Unis au Venezuela et à Cuba, afin que ces deux pays aient accès à davantage de moyens pour faire face à la pandémie de coronavirus.« Les États-Unis font la sourde oreille et, au sein des organisations internationales, personne ne semble intéressée par une ‘pause humanitaire’ des blocus », a déclaré M. Zapatero lors de la cinquième réunion du Groupe de Puebla, qui s’est tenue par vidéoconférence depuis Sao Paulo.
Outre M. Zapatero, cette réunion a rassemblé le président argentin Alberto Fernández et l’ancien président colombien Ernesto Samper, les Brésiliens Luiz Inácio Lula da Silva et Dilma Rousseff, Evo Morales de Bolivie, Rafael Correa de l’Équateur et Fernando Lugo du Paraguay. Participaient également à cette conférence le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz, l’ancien candidat chilien à la présidence Marco Enríquez-Ominami et la Mexicaine Alicia Bárcena Ibarra, secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations unies pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), ainsi que d’autres dirigeants régionaux, personnalités politiques et universitaires.
Lors de cette réunion, le Groupe Puebla, un groupe international qui rassemble des hommes et femmes politiques progressistes issus de quatorze pays, a également abordé la question de la paix en Colombie, qui, malgré la pandémie, reste en proie à une vague d’assassinats de leader sociaux.
El Diaro