Pourquoi ce coup d’Etat contre Evo Morales ? Analyse par Maurice Lemoine.
Dans un contexte régional où les secteurs conservateurs se trouvent en grande difficulté – perte électorale du Mexique et de l’Argentine, crise institutionnelle au Pérou, explosions sociales en Haïti, en Equateur et au Chili, résistance de Cuba, du Nicaragua et du Venezuela –, tout doit être fait pour empêcher Evo Morales de demeurer chef de l’Etat en Bolivie. Sa victoire lors de l’élection présidentielle du 20 octobre dernier a déclenché une vague de violence dont tous les ingrédients s’apparentaient ces jours derniers à une tentative de coup d’Etat.
Chargée d’auditer le scrutin, l’Organisation des Etats américains (OEA), dans l‘orbite de Washington et d’emblée favorable aux thèses de l’opposition, a comme il était prévisible annoncé ce dimanche 10 novembre qu’elle n’en validait pas le résultat. Le pouvoir bolivien ayant accepté par avance, pour prouver sa bonne foi, que ce rapport de l’OEA serait « contraignant », Evo Morales vient d’annoncer que de nouvelles élections seront organisées.
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