Le Venezuela reçoit du soutien international contre l’agression du Groupe de Lima

Le 10 janvier, le président Maduro excercera un nouveau mandat en tant que chef d’Etat, après sa réélection le 20 mai 2018, à 67 % des voix. Après la nouvelle offensive diplomatique des gouvernements régionaux liés aux Etats-Unis, le Venezuela a obtenu l’appui et la solidarité de pays appelant au respect de sa souvernaineté.

Confrontéé à la nouvelle agression interventionniste du groupe autoproclamé ‘Grupo de Lima’ contre le Venezuela, qui veut ignorer le nouveau mandat présidentiel de Nicolas Maduro, plusieurs pays ont pris position en faveur de la souveraineté et de l’autodétermination de cette nation sud-américaine.

Le Mexique, seul gouvernement parmi les pays membres du groupe, souligne que « conformément aux principes constitutionnels de la politque étrangère » il ne se prononce pas sur la légitimité du gouvernement vénézuélien, et qu’il appelle au « dialogue inclusif (…) dans un cadre de paix, démocratie et sécurité ».

Evo Morales, le président de la Bolivie, a accueilli la position du ministère des affaires étrangères du Mexique : défendre le principe du non-interventionisme « et s’écarter du coup d’état diplomatique sous la direction des Etats-Unis par le bias du groupe de Lima ». « 

La démocratie est basée sur la paix, le dialogue et l’autodétermination des peuples » a-t-il ajouté sur Twitter.

Le ministère des affaires étrangères de Cuba s’est exprimé, par l’intermédiaire de son ministre des affaires étrangères, Bruno Rodiriguez Parrilla. Celui-ci a exprimé « le soutien invariable » au Venezuela et rejeté « l’ingérence dans cette nation soeur ». « 

Nous souhaitons le président Nicolas Maduro beaucoup de succès dans son nouveau mandat » a-t-il dit.

Le gouvernement d’Uruguay aussi ne se joindra pas à la déclaration du groupe de Lima et, au contraire, s’engagera pour une réponse sur la base du dialogue, dit le journal La República. L’Uruguay se distancie également de l’intervention du secrétaire général de l’Organisation des Etats Américains (OAS), l’Uruguyaen Luis Almagro, qui vient d’être expulsé du parti gouvernemental Frente Amplio (FA).

De l’autre côté de la planète, le sénateur russe Igor Morozov a dénoncé que « tout ceci est déclenché par les Etats-Unis qui continueront à mettre sous pression Maduro et la politique au Venezuela ».

A Bruxelles, Belgique, le Réseau européen de la solidarité avec la révolution bolivarienne, composé de plus de 80 organisations (NDLR : entre autres Cubanismo.be), a exprimé son soutien à la volonté du peuple vénézuélien. »

Nous voulons dénoncer, face aux peuples du monde, la prétention des Etats-Unis de jouer le rôle de juge international, mis en scène en collaboration avec les opposants vénézuéliens et le Groupe de Lima, en méprisant la volonté du peuple vénézuélien, exprimée par un processus démocratique et transparent et soutenu par des organisations internationales, où 67,84 % ont choisi le renouvellement du mandat constitutionnel du président Nicolas Maduro ». Le 9 janvier, de 14 à 16 heures, aura lieu une manifestation devant l’ambassade étasunienne à Bruxelles.

Le Parti communiste d’Espagne s’oppose, lui aussi, fermement aux déclarations interventionnistes du Groupe de Lima contre le gouvernement vénézuélien : »

C’est un nouveau pas dans l’escalation de l’agression impérialiste et un nouvel essai de coup d’état dont est victime le peuple vénézuélien, avec l’objectif de saper l’ordre constitutionnel et de provoquer des situations justifiant une intervention militaire, comme Luis Almagro, secrétaire général de l’Organisation des Etats Américain discréditée – aussi connu comme le ministère étasunien des Colonies – l’a déjà déclaré ».

Telesur

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