Dimanche dernier, le 7 octobre, les Brésiliens se sont rendus aux urnes pour choisir leur futur président. Les résultats sont assez effrayants Selon les résultats officiels, Javier Bolsonaro, le candidat d’extrême droite, n’obtient pas la majorité de justesse. Ainsi, Bolsonaro (46,2 %) confrontera son adversaire progressiste Fernando Haddad (29,1 %) lors du deuxième tour le 28 octobre. Le candidat légitime de la gauche, Lula, est en prison, raison pour laquelle le numéro 2, Fernando Haddad, s’était présenté. Ce dernier voit les résultats électoraux comme un défi pour la démocratie au Brésil. »
Ces résultats sont un défi car ils nous font comprendre les risques pour la démocratie au Brésil. Nous voulons unir les démocrates et tous ceux qui se préoccupent des plus pauvres. Il est nécessaire de se battre pour la justice sociale », disait Haddad ce dimanche dans une première réaction après la communication des résultats. Il rappelait à son auditoire que, depuis 1989, les élections présidentielles se sont toujours jouées au deuxième tour et que le Parti des Travailleurs (PT) était toujours classé deuxième, pour gagner au deuxième tour par la suite. «
Nous menerons cette bataille électorale de façon respectueuse. Les arguments seront nos armes ».
Le candidat du PT a ensuite promis de lutter « pour un Brésil démocratique et de justice sociale », en disant qu’il envisage un « projet » où la souveraineté sera la priorité pour le géant sud-américain.
Il appert qu’il est possible, dans une lutte électorale dominée par les médias, qu’un sexiste et fasciste le remporte sur un candidat qui prône le progrès social du peuple. Nous le constatons non seulement au Brésil, mais par exemple aussi aux Etats-Unis où Trump a gagné le public en proférant des propos d’extrême droite semblables.
Source : Resumen Latinoamericano