Le changement de génération dans notre gouvernement ne doit pas créer des illusions chez les adversaires de la Révolution. Nous sommes la continuité et non pas la rupture, a déclaré le président du Conseil d’État et du Conseil des ministres, Miguel Diaz-Canel Bermudez, dans son intervention à la 73e Période de sessions de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui a suscité de nombreux témoignages de soutien au peuple cubainC’est absurde, mais tout à fait cohérent avec l’irrationalité d’un monde où 0,7% le plus riche de la population peut s’approprier 46% de toute la richesse créée, tandis que 70% des plus pauvres n’a droit qu’à 2,7% ; où 3,46 milliards d’êtres humains survivent dans la pauvreté, 815 millions ont faim, 758 millions sont analphabètes et 844 millions manquent de services essentiels d’eau potable.
Ces réalités ne sont pas le fruit du socialisme, comme le président des États-Unis a affirmé hier dans cette salle. Ce sont les conséquences du capitalisme, et notamment de l’impérialisme et du néolibéralisme, de l’égoïsme et de l’exclusion qui accompagne ce système.
Nous tenons à réitérer notre soutien absolu à la Révolution bolivarienne et chaviste, à l’union civico-militaire du peuple vénézuélien et à son gouvernement légitime et démocratique, conduit par le président constitutionnel Nicolas Maduro Moros.
Au nom du peuple cubain, je tiens à remercier cette Assemblée pour son rejet quasi unanime du blocus économique, commercial et financier imposé à notre pays par les États-Unis.
Cuba est toujours prête à entretenir une relation respectueuse et civilisée avec le Gouvernement des Etats-Unis, sur des bases d’égalité souveraine et de respect mutuel.
Le président cubain a rempli un autre programme vaste programme de travail à New York, qui a comporté une intervention à la commémoration de la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires, des entretiens avec plusieurs présidents et une visite de l’église Riverside.