Vendredi soir 19 janvier, alors qu’il rentrait chez lui, le camarade Edwin Espinal a été capturé par des membres de la police sur le boulevard des Forces Armées de Tegucigalpa pour avoir participé, les jours précédents, à une protestation contrela fraude et la dictature de Juan Orlando Hernández.
Edwin Espinal est un camarde reconnu dans la lutte contre le régime dictatorial imposé au Honduras depuis le coup d’Etat de 2009. Sa capture obéit aux ordres du dictateur de caniveau JOH de réprimer, stigmatiser et criminaliser le digne protestation du peuple qui s’oppose à la violence et à la servilité qu’on lui impose. Edwin Espinal a été capturé quelques jours après avoir été victime d’une campagne de stigmatisation sur les réseaux sociaux comme cela avait été le cas pour les camarades Martín Fernández et Víctor Fernández du MADJ et pour le Père Melo de Radio Progreso parmi une longue liste de camarades combattants contre le régime. Les actions du Gouvernement sortant de JOH sont destinées à provoquer la peur et la consternation parmi le peuple mobilisé comme il l’a démontré avec les grossières démonstrations de sa police militaire et les déclarations illégales de FUSINA destinées à empêcher d’exercer le droit fondamental à la manifestation. Cependant, nous avons dénoncé avec force en tant que peuple hondurien l’illégalité et l’illégitimité de JOH et nous sommes sûrs qu’il n’y aura pas de repos tant que nous ne l’aurons pas chassé. Tandis que JOH reçoit de son sale tribunal électoral le certificat de son illégale victoire, on capture et criminalise des compatriotes qui luttent pour la vérité et la dignité.
Contre le peuple, une main de fer mais pour les intérêts étrangers, le pire des agenouillements. Le COPINH exige la libération immédiate d’Edwin Espinal et rend l’Etat hondurien responsable de sa sécurité. Nous appelons la communauté nationale et internationale à dénoncer ces faits de criminalisation qui s’ajoutent à la série d’assassinats, d’agressions, de campagnes de stigmatisation et à la répression brutale de l’Etat contre le peuple mobilisé.
Le COPINH appelle à renforcer la mobilisation nationale contre la fraude et la dictature.
A plus de répression, plus de lutte et d’organisation.
Fait le 19 janvier 2018.
Avec la force ancestrale de Berta, Lempira, Mota et Etempica, nos voix se lèvent pleines de vie, de justice, de dignité, de liberté et de paix !
Resumentrad. Bolivar Infos