Maurice Lemoine, expert de l’Amérique-Latine, nous offre son analyse sur ce qui se passe au Honduras.
Après plus d’une semaine de retards et d’incidents plus suspects les uns que les autres, le Tribunal suprême électoral (TSE) hondurien a annoncé le 4 décembre les résultats « provisoirement définitifs » de l’élection présidentielle du dimanche 26 novembre dernier. Ceux-ci donneraient la victoire à Juan Orlando Hernández, le président de la droite « post coup d’Etat » en exercice, qui se représentait illégalement, avec 42,98 % des suffrages. Crédité de 41,39 %, Salvador Nasralla, candidat d’une coalition, l’Alliance d’opposition contre la dictature, ayant pour coordonnateur l’ex-chef de l’Etat renversé en 2009 Manuel Zelaya, dénonce une fraude et refuse, avec de bonnes raisons pour le faire, de reconnaître le verdict du TSE. Alors que le pouvoir a décrété l’état d’urgence et que les manifestations se multiplient, un dangereux bras de fer est engagé. Lire la suite sur le site de Mémoire des Luttes : www.medelu.org/Au-Honduras-le-coup-d-Etat