Des représentants venus de 22 pays se sont réunis pour échanger des expériences de leur travail de solidarité. Reportage et photos. Une première rencontre de cette nature a eu lieu en 2014, à Vienne, suivie par celle de Prague, en 2015. Du 17 au 19 novembre 2017, la capitale bulgare a accueilli des représentants d’organisations de solidarité venus de la Bulgarie, la Hongrie, la Moldavie, la Macédoine, la Serbie, l’Albanie, la Russie, l’Ukraine, la Pologne, la Roumanie, l’Azerbeidzjan, la Suède, ainsi que du Royaume Uni, de Chypre, de la Grèce, de la Turquie, de la Suisse, de l’Allemagne et de la Belgique. Il y avait également une délégation de l’ICAP de Cuba, avec des responsables pour l’Europe et Aleida Guevara. Pour la Bulgarie, il y avait, outre l’Association d’Amitité Bulgare-Cubaine, aussi des représentants des unions des écrivains et des journalistes, trois popes de l’Eglise Orthodoxe ainsi que des représentants du parlement et de partis politiques bulgares. L’ambassadrice du Venezuela y participait également. Contrairement à son nom, cette rencontre a un caractère plutôt pan-européen. L’espagnol, l’anglais, le russe et le bulgare étaient les langues véhiculaires, ce qui donnait pas mal de travail aux interprètes.
Les hôtes bulgares ont accueilli, le vendredi soir, les plus de 100 particpants avec un programme culturel. Outre les sessions plénières, il y avait des réunions en commission sur le blocus et Guantánamo, sur les médias et sur les brigades de volontaires internationales. Le samedi, il y avait une conférence de presse, qui a suscité un grand intérêt, et, dans l’après-midi, une couronne de fleurs a été déposée au pied d’un buste de José Martí, le héros national de Cuba. Dans la marge, il y avait une exposition de photos sur la vie quotidienne à Cuba et une présentation de dessins sur l’île faits par des enfants bulgares dans le cadre d’un concours national que l’AABC organise chaque année. L’ambassade cubaine offrait une réception, avec la présence de représentants diplomatiques du Vietnam, de la Palestine, du Maroc, du Vatican et du Soudan.
Dans la commission sur le blocus, j’ai donné un bref aperçu des actions réalisées ou en cours en Belgique et du programme des journées d’action européennes prévues fin novembre.
Lors de la session plénière, j’ai pu expliquer notre changement de dénomination et parler des jours d’action européennes. Je faisais partie du comité de rédaction de la Déclaration finale, qui appelle, entre autres, à mettre les gouvernements européens sous pression pour qu’ils s’opposent aux effets (extraterritoriaux) du blocus non seulement par des mots mais aussi par des actes. Elle demande aussi à toutes les organisations qu’elles échangent plus leurs expériences et qu’elles coopèrent davantage. Une large unité dans la diversité est essentielle à la solidarité avec Cuba, a souligné la délégation cubaine.
Les prochaines rencontres européennes sont prévues en Slovénie (2018) et en Allemagne (2019).