L’Ordre Exécutif de Trump donne une continuité à l’Ordre Exécutif N° 13692 signé le 8 mars 2015 par Barack Obama dans lequel il qualifiait le Venezuela de « menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité des Etats-Unis. Les nouvelles sanctions agissent directement contre la stabilité financière. Elles interdisent à « toute personne, entité, entreprise ou association légalement déclarée ou qui réalise des activités aux Etats-Unis de faire des affaires avec de nouveaux bons de la dette qui seraient émis par n’importe quelle instance du Gouvernement vénézuélien, à savoir, des bons de la République émis par la Banque Centrale ou par l’entreprise d’Etat PDVSA.
L’Ordre Exécutif ne s’applique pas directement aux bons déjà émis par l’Etat et par PDVSA puisqu’ils ont déjà aux mains des détenteurs, des personnes, des entreprises et des entités financières aux Etats-Unis. Mais, face à ces sanctions, ceux-ci sont côtés comme des « bons ordures, » ce qui fait du Venezuela une « zone à risque » pour l’investissement sur le marché des bons bien que le pays soit un bon payeur.
Ces nouvelles sanctions ont été demandées pendant des mois par les dirigeants de la Table de l’Unité Démocratique (MUD) d’opposition pendant leurs voyages aux Etats-Unis. Parmi eux, le politicien de droite Julio Borges, qui est l’objet d’une enquête dd l’Assemblée Nationale Constituante (ANC) pour ses actions contre le pays.
Ces nouvelles sanctions ferment à l’Etat vénézuélien et à PDVSA les portes des marchés financiers associés aux Etats-Unis pour y proposer leurs bons et faire entrer dans le pays des devises étrangères. C’est à dire que les récentes associations de PDVSA avec des entreprises chinoises et russes pour le développement pétrolier sur la Ceinture de l’Orénoque Hugo Chávez sont affectées.
Ces sanctions cherchent à faire tomber le Venezuela en défaut de paiement de sa dette extérieure. Pendant les 24 derniers mois, le Venezuela et PDVSA ont payé pour leurs engagements plus de 65 000 millions de dollars. Le secrétaire au Trésor des Etats-Unis, Steven Mnuchin, a assuré que les nouvelles sanctions économiques imposées sont destinées à étrangler le pays.
Telesurtrad. :Françoise Lopez pour Bolivar Infos