Le nombre de morts violentes pendant les manifestations de l’opposition au Gouvernement vénézuélien continue d’augmenter. Le Gouvernement vénézuélien a décidé de fermer la frontière avec la Colombie après l’attaque de l’unité militaire de La Grita, à Táchira.
Il est alarmant que le para-militarisme qui existe dans l’état de Táchira, frontalier avec la Colombie. Selon Vladimir Padrino, Ministre de la Défense du Venezuela, la violence à Táchira est « un chaos dû à des pratiques importées du pays voisin ( la Colombie). » Mardi, dans la nuit, l’unité militaire de La Grita a été attaquée dans le but de prendre la caserne et les armes. Le président Nicolás Maduro a déclaré : « Ils attaquent des unités militaires pour provoquer le pire. »
Jeudi, 400 militaires sont arrivés dans l’état de Táchira pour garantir la sécurité face à toute action violente, c’est pourquoi les frontières avec la Colombie et le Brésil ont été fermées. Ces mesures de l’Etat d’Exception, le Plan Zamora, comprennent le déploiement de 2 000 militaires et de 600 troupes spéciales.
Après l’annonce de la convocation de l’Assemblée Nationale Constituante, le président Nicolás Maduro a décrété l’Etat d’Exception et d’Urgence Economique. Il a pris cette décision le 13 mai et celle-ci lui permet de prendre toutes les mesures nécessaires pour contrecarrer la crise de violence sans avoir l’approbation de l’Assemblée Nationale.
Resumen Latino-Americanotrad.
Françoise Lopez pour Bolivar Infos