Alberto Juantorena, double champion olympique cubain aux Jeux de Montréal en 1976 et hôte spécial a ChePresente 1997 a Bruxelles, a dénoncé cette fin de semaine les atteintes les plus récentes de Washington au sport cubain.
Peu avant de donner le départ à une vaste action pacifique contre le blocus économique, commercial et financier que les États-Unis infligent à Cuba, un festival de cerfs-volants contre le blocus, Alberto Juantorena a déclaré qu’il y a seulement quelques jours Washington lui a refusé le visa alors qu’il devait participer, en tant que vice-président de l’IAAF, l’Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme, à une importante réunion de cette discipline.
Il a d’autre part dénoncé les difficultés auxquelles se heurte notre pays pour toucher les prestations des techniciens cubains du sport dans plusieurs pays latino-américains et africains. «Par exemple, a-t-il signalé, on n’a pas encore pu percevoir 94 898 dollars à titre du paiement des services prêtés en Équateur ou encore les 26 mille dollars retenus dans une banque éthiopienne correspondant au paiement des services prêtés dans l’enseignement technique et professionnel »
Il a signalé que 23 techniciens cubains ont cessé leur coopération au Guatemala faute de voies bancaires pour les virements vers Cuba du paiement de leurs services, parce que toutes les succursales bancaires de ce pays ont des liens avec institutions étasuniennes. Cela s’est passé de même au Paraguay.«Cuba ne peut pas se procurer aux États-Unis les accessoires sportifs de marques enregistrées pour le base-ball, le softball et pour le tir à l’arc, alors que leur usage est obligatoire par les fédérations internationales » a-t-il dénoncé. Il a aussi dénoncé des atteintes contre le travail du laboratoire anti-dopage de La Havane.
Un grand applaudissement a accueilli l’intervention du double champion peu avant que des centaines d’enfants, d’adolescents et quelques adultes aient élevé des cerfs-volants de toutes les couleurs au ciel pour exiger la fin de cette politique hostile contre notre pays.