En visite chez notre partenaire vert à Cuba

La campagne de Pâques que nous menons chaque année en collaboration avec M3M est faite, avec un résultat très honorable. Grâce au soutien de beaucoup de membres, nous avons pu vendre pas mal d’œufs de Pâques, pour un total de plus de 14 000 euros.

Cette année, les recettes sont affectées au projet de Greenmapping (cartographie verte) du Centre Felix Varela, une approche unique orientée vers les quartiers. Pour l’heure, je me trouve à Cuba où j’accompagne nos voyageurs. Mais avant de faire ça, j’ai visité le bureau principal du Centre à La Havane, où j’ai eu un entretien inspirant et enthousiasmant avec son équipe, composée principalement par des femmes.« Centro Félix Varela », créé en 1993, veut contribuer au développement social et durable de l’île. Il est spécialisé dans la protection environnementale et se base sur des techniques participatives comme le ‘greenmapping’. Au total 48 personnes travaillent pour le centre, et ils sont actifs dans 13 des 15 provinces. Ils peuvent en outre compter sur des centaines de bénévoles pour mettre sur pied des projets.

Maria, la directrice (au milieu sur la photo), nous explique que le centre fonctionne à plusieurs niveaux. Elle a une approche scientifique et publie plusieurs travaux sur l’écologie et les méthodologies utilisées dans leur travail visant à protéger l’environnement. Pour eux, l’éducation est très importante afin que les résultats de leur travail soient garantis au niveau structurel et à long terme. En même temps, ils collaborent étroitement avec les autorités locales pour développer les plans et les objectifs dans la pratique.

Voici quelques résultats réussis : l’aménagement de parcs à des endroits jadis dégradés, l’installation de jardins communs et le réaménagement d’écoles. Le Centre est un exemple de comment on peut s’y prendre autrement. L’approche participative et éducative prend beaucoup de temps, mais elle est rentable à long terme. Lorsqu’il s’agit d’alternatives simples et efficaces, l’île se distingue, et d’autres pays devraient s’en inspirer.

Faire partie d’un ensemble plus largeMaria explique que le Centre veut jouer un rôle au sein du projet de la révolution. « Il faut travailler beaucoup, tous les jours, pour sensibiliser, organiser et mobiliser la population. Nous comptons sur la participation des gens, c’est une condition sine qua non pour faire réussir nos projets. C’est un processus de longue haleine, qui se réalise pas à pas. Mais ce type de travail est nécessaire pour notre société et la révolution, où chacun a son rôle, pour soi-même ou pour les autres. C’est une responsabilité que nous ne voulons pas éluder. »

A présent, la société cubaine vit au niveau de l’économie des changements auxquels le Centre veut répondre. Ils veulent ainsi collaborer aussi avec les ‘cuentapropistas’, les petits indépendants. Actuellement, ils sont en train de chercher comment s’y prendre. « Car il est important que les valeurs de la Révolution continuent à être propagées dans le futur », conclut Maria. Trad. : E. Carpentier

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