De nombreux hommes et femmes politiques, experts et groupes d'intérêt restent remarquablement silencieux sur la décision du président Donald Trump de reconnaître officiellement le leader de l'opposition vénézuélienne comme "président intérimaire".

Ceux qui prétendent que Nicolas Maduro est un dictateur, un usurpateur et que son mandat 2019-2025 est illégal ont-ils posé cette question ? Ou est-ce qu'ils se contentent de répéter ce qu'ils entendent ?

Dernier expert des Nations Unies à s’être rendu au Venezuela, l’Etasunien Alfred de Zayas dénonce la tentative de renversement de Nicolas Maduro et plaide pour une médiation onusienne

Le Gouvernement révolutionnaire de la République de Cuba condamne et rejette fermement la tentative d'imposer, à travers un coup d'État, un gouvernement fantoche au service des États-Unis en République bolivarienne du Venezuela, et exprime sa solidarité indéfectible envers le Gouvernement du Président constitutionnel Nicolas Maduro Moros.

Depuis quelques jours, la tension monte au Venezuela. Le 23 janvier, le Président du parlement s'est auto-proclamé Président. Il a été immédiatement reconnu par les États-Unis, le Brésil et d'autres pays du continent gouvernés par la droite. On craint que ce ne soit le début d'une longue période de confrontation et de déstabilisation.

Le 10 janvier, le président vénézuélien Nicolas Maduro a entamé son deuxième mandat. Raison pour laquelle, tant à l'intérieur qu'à l'extérieure, l'opposition se mobilise, pour la énième fois, afin de discréditer le gouvernement Maduro. La Colombie et le Brésil, pays voisins, jouent le rôle de pionniers dans cette offensive, avec l'appui direct des Etats-Unis. Cependant, le Venezuela est beaucoup moins isolé qu'il n'apparait à première vue.

Le 11 janvier, un incendie s'est déclaré dans les dépôts de la Sécurité sociale de cette ville, au moment où le président Nicolas Maduro était assermenté devant la Cour suprême.

Mercredi 9 janvier, diverses organisations membres du Réseau Européen de Solidarité avec la Révolution Bolivarienne ont manifesté devant l'ambassade des Etats-Unis à Bruxelles pour exiger que la volonté du peuple vénézuélien soit respectée.

Le 10 janvier, le président Maduro excercera un nouveau mandat en tant que chef d'Etat, après sa réélection le 20 mai 2018, à 67 % des voix. Après la nouvelle offensive diplomatique des gouvernements régionaux liés aux Etats-Unis, le Venezuela a obtenu l'appui et la solidarité de pays appelant au respect de sa souvernaineté.

Dimanche, Andrés ­Manuel Lopez Obrador (AMLO) a prêté serment en tant que nouveau président du Mexique. Il a remporté les élections en août avec une large avance de 53% des voix. Le parlement mexicain et le sénat aussi sont allés à son parti “Morena”.

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