p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 120%; }a:link { } Le président étasunien Trump a appelé Cuba à renvoyer des réfugiés politiques aux Etats-Unis, ce que Cuba refuse de faire. Lisez plus sur l’affaire Assata Shakur.

Cuba a accordé l’asile politique à un bon nombre de révolutionnaires persécutés. Dans les années soixante et septante Assata Shakur fut membre du Black Panther Party, organisation radicale de gauche. En 1973, elle fut arrêtée, et en 1977, condamnée pour l’assassinat d’un policier. Cependant, beaucoup de gens estiment que Shakur avait été piégée et qu’elle fut le cible de COINTELPRO, un programme du FBI, le service de sécurité interne des Etats-Unis, dont l’objectif était de neutraliser des activistes et organisations qui militaient, entre autres, pour les droits civils ou contre la guerre au Vietnam.

Shakur avait été condamné à six ans et demi de prison. En 1979, elle réussi à s’évader et à fuir à Cuba où elle a obtenu l’asile politique. Elle y réside depuis lors, tout en restant présente sur le liste du FBI des criminels les plus recherchés, avec une prime de 2 millions USD sur sa tête. Des artistes comme The Roots, Jay Z et Common lui ont rendue hommage ou l’ont mentionnée notamment à travers une chanson intitulée ‘A Song For Assata’.

Dans son discours sur la nouvelle politique envers Cuba, Trump a appelé l’île à « extrader ceux qui ont fui la justice des Etats-Unis, y compris Joanne Chesimard (l’ancien nom de Sahkura), l’assassin de policier ».

Dans une réaction sur Yahoo News, Gustavo Machin, vice-directeur des Affaires étasuniennes du ministère cubain des Affaires étrangères, a répondu qu’il n’en était pas question. « De sérieux doutes planent en ce qui concerne cette affaire. Nous considérons qu’il s’agit d’une affaire politique contre cette femme », a-t-il répliqué. .revolt.tvTrad. & rév. : E. Carpentier & Y. Hommani