Ce dimanche 26 février, une manifestation intitulée « 

Stop War In Ukraine » aura lieu à Bruxelles. Plusieurs organisations soutiennent l’initiative, qui défend trois revendications principales : Stop à la guerre, cessez-le-feu, négociations de paix. La manifestation partira à 13 heures de la gare du Nord.

La guerre en Ukraine coûte trop de vies et cause des dommages incalculables. Il est de la responsabilité et du devoir des États et des peuples de s’engager pour la désescalade et de soutenir des négociations. Pour le peuple ukrainien, mais aussi pour l’humanité et la planète, qui souffrent de cette guerre. La guerre accapare l’attention politique et les ressources nécessaires à un avenir juste et durable. La Russie hors de l’Ukraine. Stop à la guerreNous condamnons l’agression russe contre un pays souverain, qui constitue une grave violation de la Charte des Nations Unies. Bien que les signataires de cet appel aient des analyses différentes du conflit, ils sont unis pour appeler la Russie et l’Ukraine à un cessez-le-feu immédiat et à des négociations de paix. Nous sommes aux côtés de ceux qui rejettent la logique de la guerre, en Ukraine, en Russie et dans le monde entier.

Solidarité avec les personnes fuyant la guerreNous souhaitons exprimer notre solidarité avec le peuple ukrainien et tous ceux qui souffrent de la guerre. Nous condamnons la violence contre les civils et les crimes de guerre. Toute personne fuyant une guerre doit être accueillie dignement. Les objecteurs de conscience ont droit à l’asile.

Pour une diplomatie active de paix et de désarmementNous rejetons une politique basée sur la confrontation et la prolongation de la guerre. L’escalade continue de la logique de guerre, y compris de la part de la Belgique et des pays européens, a des conséquences de plus en plus désastreuses et potentiellement apocalyptiques. Ainsi, la guerre augmente le risque d’utiliser des armes nucléaires. Il est urgent d’interdire les armes nucléaires dans le monde entier.

Nous appelons à une politique de paix active. Tous les moyens diplomatiques doivent être utilisés pour amorcer une désescalade et amener les parties belligérantes à un cessez-le-feu pour des négociations menant à une paix juste et durable.

Pour un continent européen en sécurité.

Nous voulons que reprenne le travail diplomatique pour bâtir un système de sécurité collective et indivisible. Nous appelons à une nouvelle architecture de sécurité fondée sur le principe selon lequel la sécurité ne doit pas être recherchée au détriment des autres. Nous rejetons l’instrumentalisation de la guerre pour augmenter de manière significative les dépenses militaires dans un monde déjà surarmé. Le désarmement doit redevenir l’objectif.

Investir dans le social, la justice et l’environnementLes organisations s’inquiètent également des conséquences sociales, économiques et environnementales de la guerre et des contre-mesures prises, qui sont en grande partie à l’origine de la crise énergétique et de la hausse des factures d’énergie. Ce sont toujours la planète et les populations les plus fragiles qui paient le prix des guerres entretenues par nos dirigeants et l’industrie de l’armement. Au lieu d’augmenter les budgets militaires, il faut investir davantage dans la protection sociale, les services publics et la transition écologique.

Pour sa part, l’organisation de solidarité Intal énumère 10 raisons d’œuvrer pour la paix :1. La guerre fait des victimes (et des morts)2. La guerre force les gens à fuir3. La guerre est catastrophique pour l’environnement4. La guerre nous rapproche d’une catastrophe nucléaire5. La guerre exacerbe la crise alimentaire mondiale6. La guerre exacerbe la crise du coût de la vie7. La guerre est seulement dans l’intérêt du grand capital8. La guerre complique la coopération mondiale9. La guerre est utilisée comme prétexte pour augmenter les budgets militaires10. La guerre entraîne une militarisation de toute la sociétéCubanismo.be adhère à ces points et manifestera aux côtés d’Intal.